Parce que le temps commencer à presser, le texte a été inscrit en urgence au Parlement. Une seule lecture par assemblée et c'est tout. Celle au Sénat vient de se terminer.
Suite à la censure du conseil constitutionnel, la deuxième version du volet répressif de la loi Hadopi a été adopté mercredi par le Sénat. Les groupes PS et PC ont voté contre le texte.
C'est maintenant le juge qui aura le pouvoir de couper l'abonnement et non plus l'autorité administrative Hadopi. L'abonnement pourra être suspendu pour un an maximum et une amende allant jusqu'à 300 000 euros pourra être donnée en plus de deux ans d'emprisonnement.
A noter que ces deux dernières peines réprimant le délit de contrefaçon existent déjà dans le code pénal, mais sont rarement utilisées.
Les résultats du baccalauréat 2009, affichés au Lycée Montebello à Lille (Sipa).
"Les résultats du bac 2009 sont très bons, c'est un excellent cru. On ne peut que s'en féliciter. Je me réjouis que le bac continue de jouer son rôle: consacrer la fin des études secondaires et être une clé d'entrée pour l'enseignement supérieur. Le bac est et restera une institution", a déclaré Luc Chatel.
Résultats définitifs le 13 juillet
Cette année, plus de 622.000 candidats ont planché sur les sujets du bac.
C'est la série S qui réalise le meilleur score, avec 80,7% d'admis (+ 2,1%). Suit la série ES, avec 76,7% (+ 4,1%) et enfin la série L avec 74,3% (+ 3,1).
En séries technologiques, 62,9% des élèves ont obtenu le précieux sésame du premier coup. Avec en revanche une baisse de 1,5 point.
Selon les chiffres du ministère, le secteur industriel atteint 68,1% de réussite et le secteur tertiaire 60,8%.
Les résultats définitifs seront connus après les oraux de rattrapage, qui se déroulent entre mercredi et samedi. Et publiés le 13 juillet.
"Vrai combat à mener"
Au vu de ces résultats, le ministre de l'Education refuse de laisser des candidats sur le bord de la route : "On a 63,3% d'une génération au niveau du bac. On continue à avoir 150.000 élèves par an qui sortent du système éducatif sans diplôme, c'est un vrai combat que nous avons à mener, améliorer l'accès au bac et réduire le nombre de sorties sans qualification".
"On avait beaucoup progressé dans les années 1985-95 et depuis 95, ce chiffre a tendance à stagner", reconnaît Luc Chatel.
Félicitations du jury
L'un des deux benjamins de cette année, Edwin Hamel de le Court, âgé de 13 ans, a indiqué à l'AFP avoir obtenu 13,88 de moyenne (série S),soit une mention assez bien.
A Nancy, un autre garçon de 13 ans a décroché, également en série scientifique, la mention "très bien", a déclaré son père.
A l'inverse, ça coince pour le doyen des candidats, Denis Chardenas, 79 ans : "C'est loupé ! Je ne passerai pas l'oral. Je suis à 6, 6,5 de moyenne", a déclaré Denis Chardenas, qui réside à Saint-Victor la Coste, dans le Gard.
La palme 2009 revient peut-être à Benjamine, une lycéenne de Nîmes de 18 ans, qui a reçu dès aujourd'hui les "félicitations du jury". Elle a obtenu une moyenne de 20,3, grâce à des points bonus tirés d'un 19 en option anglais section européenne.
Une annonce surprenante ? Peut-être pas. Depuis 2006, la rumeur prête à Google l'intention de concevoir un système d'exploitation minimaliste, entièrement tourné vers le Web et les services en ligne : Gmail pour la messagerie, Google Talk pour les communications, Google Docs pour la bureautique et le travail collaboratif, etc. Seule manquait à Google la pierre d'achoppement permettant de porter ces applicatifs hébergés sur le poste client, une case aujourd'hui comblée par le navigateur Web maison, Chrome.
Si le futur OS de Google tire son nom de ce navigateur, c'est qu'il occupera une place centrale au coeur du système, composé d'un simple noyau Linux auquel la firme de Mountain View greffera une interface utilisateur fenêtrée, et minimaliste. « Rapidité, simplicité et sécurité sont les aspects clé de Google Chrome OS », promettent Sundar Pichai, vice président produit et Linus Upson, responsable de l'ingénierie, sur le blog officiel de Google. « Comme nous l'avons fait avec notre navigateur Google Chrome, nous revenons aux fondamentaux et repensons complètement l'architecture qui sous-tend l'ensemble du système, de façon à ce que les utilisateurs n'aient pas à se préoccuper des virus, des malwares ou de mises à jour de sécurité. Ca doit simplement fonctionner ».
« Pour les développeurs d'applications, le Web sera la plateforme. Toutes les applications en ligne fonctionneront automatiquement, et de nouvelles pourront être écrites à l'aide de vos technologies Web favorites », ajoutent les représentants de Google, selon qui la grande force de ce modèle viendra de ce que les applications écrites avec Chrome OS en ligne de mire pourront également fonctionner avec tous les autres systèmes du marché, dans la mesure où elles seront accessibles au travers du navigateur.
Compatible aussi bien avec les processeurs x86 (ordinateurs ) qu'avec l'architecture ARM (smartphones), Google Chrome OS est présenté comme un projet distinct d'Android, le système d'exploitation mobile de la firme. « Bien qu'il y ait certaines zones sur lesquelles Google Chrome OS et Android se chevauchent, nous pensons que la possibilité de choisir motivera l'innovation, pour le bénéfice de tous, y compris de Google », explique la firme.
Alors que les premiers netbooks ont fait leur entrée sur le marché équipés de distributions Linux, l'industrie est progressivement repassée à Windows. XP tout d'abord, puis bientôt 7, puisqu'une version du futur système d'exploitation de Windows sera tout spécialement réservée aux netbooks. Le secteur pourrait toutefois faire machine arrière, surtout s'il se voit offrir la possibilité d'intégrer un système d'exploitation gratuit, léger, et porté par une marque forte comme celle du numéro un mondial de la recherche en ligne, dont le navigateur est déjà utilisé par trente millions d'internautes dans le monde.
Le fait que ce système d'exploitation soit dévoilé cette semaine, plus d'un an avant la date prévue pour sa sortie, n'est peut-être pas un hasard : Microsoft tient à partir du 13 juillet prochain sa Worldwide Partners Conference, lors de laquelle les responsables de la firme devraient procéder à d'importantes annonces relatives à Windows 7 (mise à disposition de la RTM) ainsi qu'à la stratégie de l'éditeur en matière de services hébergés et accessibles au travers du navigateur. « Dans la mesure où nous sommes déjà en discussion avec nos partenaires à propos de ce sujet, et travaillerons bientôt avec la communauté open source, nous voulions partager notre vision des choses dès maintenant de façon à ce que tout le monde sache ce que nous essayons de réaliser », se contente d'affirmer Google.
Chez la souris, la caféine améliore la mémoire et réduit les lésions cérébrales de la maladie d'Alzheimer.
La maladie d'Alzheimer frappe 15 % des plus de 80 ans. En France, 850 000 personnes sont concernées si bien que les plus de 65 ans vivent dans la hantise de cette pathologie qui conduit à la dépendance en sept à dix ans. Existe-t-il une manière de se prémunir ? Si des travaux récents ont mis en évidence l'impact favorable de l'exercice physique et intellectuel, ainsi que de la prise en charge de l'hypertension, du diabète et de l'obésité, aucun traitement préventif n'existe. Dans ce contexte, la publication dimanche, sur le site Internet du Journal of Alzheimer Disease, d'une étude montrant les effets très favorables du café sur des souris suscite de réels espoirs, même si, bien sûr, les résultats ne sont pas toujours extrapolables de ce rongeur à l'être humain.
Le professeur Gary Arendash de l'Université de Floride (États-Unis) s'intéresse depuis longtemps au lien entre caféine et démence. Notamment depuis qu'une étude portugaise a révélé, il y a quelques années, que les personnes atteintes d'Alzheimer avaient bu beaucoup moins de café au cours des vingt années précédant le diagnostic que celles exemptes de cette maladie. D'autres enquêtes plus ou moins rigoureuses ont conclu qu'une consommation modérée de café exerçait un effet protecteur contre cette démence.
C'est dans ce contexte que Gary Arendash s'est lancé récemment dans une étude expérimentale plus complexe sur la souris. Il s'est procuré 55 petits rongeurs génétiquement programmés pour développer des troubles de la mémoire mimant la maladie d'Alzheimer avec l'âge et les a divisés en deux groupes. Après que des tests ont confirmé que ces cobayes présentaient bien des déficits de mémorisation vers l'âge de 18-19 mois (équivalent de 70 ans chez l'homme), la moitié d'entre eux ont reçu de la caféine dans leur ration d'eau quotidienne (l'équivalent de 8 tasses de café par jour et 14 de thé) tandis que l'autre moitié n'a consommé que de l'eau pure.
Une molécule de caféine (image carrinated, Creative commons)
Des performances nettement meilleures
Au bout de deux mois, les souris traitées par la caféine ont fait preuve de performances nettement meilleures que les autres lors de différents tests de mémoire. Selon les auteurs, leurs compétences étaient devenues identiques à celles de souris âgées mais sans démence. Les animaux n'ayant bu que de l'eau maintenaient leurs mauvais résultats lors des tests. Plus surprenant encore, quelques semaines plus tard, l'autopsie du cerveau des souris a permis d'observer que celles traitées par la caféine avaient moitié moins de protéine béta-amyloïde dans leur cerveau que les autres. Or, l'accumulation de cette protéine sous forme de plaques est une des principales lésions histologiques caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Selon certains chercheurs, la caféine restaurerait la mémoire en réduisant certains enzymes indispensables à la production de protéine béta-amyloïde. D'autres estiment que la caféine aurait un effet anti-inflammatoire par le biais duquel ces plaques de protéines diminueraient. Par ailleurs, la caféine n'améliore les performances que des seules souris présentant déjà des troubles de la mémoire, mais pas de celles en bonne santé.
Les chercheurs, très enthousiastes, planifient déjà des essais cliniques chez l'homme, afin de confirmer ou d'infirmer les effets de la caféine sur les premiers troubles de la maladie d'Alzheimer.
Après Orange avec son Dream et SFR avec son Magic, c'est au tour de Bouygues Telecom de lancer son premier smartphone Android en pack opérateur.
Et contrairement à ses deux concurrents qui ont fait confiance à la marque HTC, Bouygtel s'est associé à Samsung pour lancer en avant-première cet été le Galaxy. Monobloc et concurrent direct du HTC Magic, il intègre un écran tactile AMOLED de 3,2 pouces, le WiFi, la 3G+, le GPS, 8 Go de mémoire interne et un appareil photo numérique de 5 megapixels. Son écran n'est pas multipoint et son navigateur web ne lit pas le Flash.
Le Samsung Galaxy n'exploite pas la mention « avec Google », ce qui interdira la marque de citer le géant des moteurs de recherche dans sa campagne de communication qui accompagnera sa sortie en France. « Nous proposons toute la suite mobile de Google mais les contraintes qui nous étaient demandées, notamment en matière de personnalisation, volume de vente ou sortie mondiale ne nous ont pas permis d'en bénéficier », nous confirme un représentant de Samsung.
Le Galaxy intègre de plus un système Android Cupcake sans personnalisation de sa page d'accueil contrairement au HTC Hero. Il est doté néanmoins de raccourcis vers le portail i-mode de l'opérateur et vers certains de ses services phare, de la musique à la vidéo en passant par l'actualité. Samsung nous confirme également vouloir pré installer certains programmes dans la mémoire du smartphone : de l'actualité de LCI en passant par un lecteur de flux RSS, ces derniers pourront être utilisés sans être téléchargés sur l'Android Market.
Signalons enfin que tout comme sur l'iPhone, Bouygues Telecom a développé des logiciels spécifiques à ce smartphone Android. On y retrouve notamment une application de « suivi conso » et un portail permettant d'accéder à un bouquet TV en 3G/3G+. Le Samsung Galaxy sera commercialisé à partir du 16 juillet par Bouygues Telecom pour un prix 99 euros, offre de remboursement de 50 euros comprise. Pour l'obtenir à ce prix, il faudra s'engager 24 mois et souscrire à un forfait Neo.2 comprenant entre autres l'internet mobile en illimité.
A noter que le Galaxy est lancé en avant-première chez Bouygues Telecom pendant l'été, d'autres opérateurs dont Virgin Mobile allant le lancer dès la rentrée prochaine.
Les radars ont été reprogrammés pour êtres moins tolérants. 3% au lieu de 5%. Pas tous. Seulement les nouveaux. 
La marge de tolérance vient d'être abaissée de 3km/h au lieu de 5 pour les vitesses en dessous de 100 et de 3% au lieu de 5% au-dessus de cette vitesse.
Cela ne concerne pas encore les radars qui existent déjà (2300) mais tous ceux dont l'installation est prévue d'ici à 2012 (2200 supplémentaires). Sans compter de ceux qui passeront par la case réparation. On arrivera donc à une situation où 1 radar sur 2 n'appliquera pas la nouvelle règle.
Rémy Josseaume, président de la commission juridique de 40 millions d'automobilistes, résume le casse-tête à venir sur RTL:"Comment l'automobiliste va-t-il savoir si on lui a appliqué la bonne marge de tolérance en fonction du radar qui l'aura verbalisé? Comment les forces de l'ordre qui gèrent des milliers de radars vont-elles savoir quelle règle on applique?"
Ce qui va rendre encore plus difficile la contestation des amendes.
Un autre avocat de 40 millions d'automobilistes s'interroge dans
France Soir: "Je ne sais pas si on est dans une logique de chiffres et de quotas et si cela émane d’une réelle volonté politique, mais les verbalisations vont s’accroître. C'est un véritable piège à automobilistes!"
Entre 2002 et 2007, la première vague d'implantation massive de radars, le nombre d'infractions est passé de 1,4 millions à 6,4, rappelle-t-il. Mais le nombre de vies sauvées sur les routes a suivi une courbe opposée.
C’est finalement Bouygues Telecom Entreprises qui propose depuis fin juin le HTC Snap ! L’appareil est en effet proposé à 79 euros accompagné d’un forfait Neo Pro 24/24. Pour rappel, il vous propose la 3G/3G+, un processeur Qualcomm MSM7225 à 528MHz, un écran de 2,4″ avec une résolution de 320×240, un clavier à la Blackberry (ou Nokia E71, c’est vous qui voyez), un trackball à la Blackberry, l’interface TouchFlo 3D, la fonction Inner Circle pour prioriser les mails importants, un APN de 2 Mégapixels, un GPS compatible A-GPS, le Bluetooth, le WiFi, 192Mo de ROM, 256Mo de RAM, un port mémoire microSD/SDHC, le tout dans 12mm d’épaisseur avec une autonomie allant jusqu’à 8,5h en conversation.
Hier, la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a adopté le projet venant compléter la loi Hadopi, en y intégrant une quinzaine d’amendements soumis par le rapporteur du texte, le sénateur UMP Michel Thiollière. Cette nouvelle loi distingue deux infractions, et deux cas de figure sont envisageables pour l’abonné dont l’adresse IP serait détectée sur les réseaux P2P:
- Dans le premier cas, si les faits sont suffisamment importants pour que le délit de contrefaçon soit retenu, le prévenu sera passible d’un maximum de 300.000 euros d’amende et de trois ans d’emprisonnement, condamnation à laquelle le juge pourra ajouter une suspension d’abonnement à Internet d’une durée maximale d’un an.
- Dans le second cas, cela concerne l’abonné qui pourrait ne pas avoir téléchargé directement, mais manqué à l’obligation de sécurisation de sa ligne Internet. Cette négligence caractérisée pourra alors donner lieu à une contravention de 5e classe (1500 euros d’amende maximum), éventuellement doublée d’une suspension d’un mois de l’abonnement à Internet.
Dans tous les cas, c’est le juge qui appréciera, a affirmé jeudi matin Michel Thiollière… Par ailleurs deux nouvelles mesures ont été adoptées : l’obligation, pour les FAI, de faire figurer dans leurs contrats les sanctions encourues par l’abonné pour téléchargement illégal, et la non-conservation des données par la Haute autorité une fois que le dossier a été traité et l’éventuelle suspension d’abonnement subie, afin d’éviter une liste noire des abonnés. Enfin, il pourra en couter jusqu’à 3750 euros à l’internaute suspendu qui chercherait à s’inscrire chez un autre fournisseur d’accès.
Amendé et validé par la Commission, le texte fera son entrée le 8 juillet en séance publique au Sénat, avant de partir à l’Assemblée nationale où il devrait être examiné à partir du 20 juillet.
Cette vidéo présente pendant 7 minutes le HTC « Hero », le prochain smartphone de la marque exploitant un système mobile Android. Après le Dream et le Magic, c'est donc le Hero qui a été présenté et qui possède la particularité d'intégrer une nouvelle interface tactile baptisée « HTC Sense ».
Cette dernière nous est présentée en détail par Frédéric Tassy, le directeur général de HTC pour la France et le Benelux à travers une vidéo se focalisant sur les principaux points forts du smartphone : écran multipoint, gestionnaire de widgets, affichage des emails avec une compatibilité Microsoft Exchange, navigateur web gérant à la fois le Flash et les onglets de manière fluide.
Source de la vidéo : Neteco